AU CŒUR DU PSG

Le Paris Saint-Germain a négocié avec l’UEFA une sanction financière de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros, a révélé mardi Le Parisien. Une amende élevée mais qui devrait permettre au club de la capitale de pouvoir recruter et aligner ses joueurs en Ligue des champions, la saison prochaine.

Alors que l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC) doit se réunir jeudi 1er mai au siège de l’instance européenne, à Nyon (Suisse), pour entériner les sanctions infligées aux clubs n’ayant pas respecté le règlement du fair-play financier, il est d’ores et déjà certain que le PSG fait partie des mauvais élèves, dont le cas sera traité par l’ICFC. Avec 3,5 millions d’euros de déficit annoncé, le PSG semblait pourtant en règle avec les directives mises en place par Michel Platini, obligeant les clubs dans le rouge à retrouver une santé financière, au vu du premier pallier de déficit autorisé fixé à 45 millions d’euros.

Mais pour parvenir à ce résultat, le président Nasser Al-Khelaïfi a conclu un contrat d’image innovant avec l’office de tourisme qatarien (QTA), qui lui reverse 200 millions d’euros par an, soit la moitié des recettes du club parisien. De quoi éponger une bonne partie des transferts et les salaires de ses stars internationales. C’est justement ce contrat, conclu avec l’Etat du Qatar, dont est originaire le président du Paris Saint-Germain, qui n’aurait pas convaincu les experts de l’ICFC, remettant en cause les comptes du club pour la saison 2012-2013. En cause notamment son montant surévalué au vu du prix du marché.

Dans son édition de mardi, le quotidien francilien Le Parisien révèle que les dirigeants parisiens auraient négocié avec l’UEFA le paiement d’une amende « de plusieurs dizaines de millions d'euros », correspondant au troisième échelon des sanctions prévues dans le règlement du fair-play financier. La menace de limitation des transferts et des joueurs engagés en Ligue des champions, comme nous vous l’annoncions lundi, qui aurait pénalisé le PSG sur l’aspect sportif, semble donc, pour l’instant, écarté.

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