PSG-Olympiacos : Une victoire arrachée au mental

Publié le 28 Novembre 2013

Le Paris Saint-Germain s’est vaillamment qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, mercredi soir, au Parc des Princes, en venant à bout des Grecs de l’Olympiacos (2-1), lors de la cinquième et avant-dernière journée de poules du groupe C. Réduits à 10 au début de la seconde période avant d’être rejoints au score, les Parisiens sont parvenus à renverser la situation grâce à Cavani, auteur du but de la victoire dans les derniers instants de la rencontre.

Edinson Cavani a inscrit le but de la victoire parisienne à la fin du temps réglementaire (@Histoire_du_PSG).

Edinson Cavani a inscrit le but de la victoire parisienne à la fin du temps réglementaire (@Histoire_du_PSG).

Le début de rencontre s’était pourtant idéalement bien déroulé. Dès la 7e minute, sur un cas d’école, un centre côté droit bien tiré par Gregory Van der Wiel, le Néerlandais trouvait son partenaire Zlatan Ibrahimovic à l’affût aux six mètres pour ouvrir la marque du gauche (1-0). Les Parisiens ont ensuite déployé leur jeu de passes pour le plus grand bonheur des spectateurs du Parc des Princes, admiratifs devant cette impressionnante maîtrise collective pendant les vingt premières minutes de jeu. Mais la faible avance du PSG au tableau d’affichage semblait néanmoins un peu trop juste, alors qu’il leur fallait plutôt se mettre à l’abri avant la pause.

Mais ni Cavani, un peu court sur le bon service de Maxwell côté gauche (31e) puis bien lancé par Ibrahimovic avant de buter sur Roberto Jimenez (39e), ni Lavezzi, préféré à Lucas pour débuter la rencontre, dont la frappe n’était pas cadrée (45e), n’ont réussi à trouver la faille. Face à eux, les Grecs leur ont posé quelques problèmes, notamment par l’intermédiaire de Mitroglou, le plus dangereux en première période, qui a obligé par deux fois Sirigu à se détendre (11e, 33e). De nombreuses fautes ont été sifflées à l’encontre des Parisiens, alors que celles des joueurs de l’Olympiacos n’ont été que trop rarement signalées, ce qui a commencé à éveiller certaines tensions dans un match âpre, où les visiteurs ne se gênaient pas pour presser leurs adversaires à la faute.

PSG-Olympiacos : Une victoire arrachée au mental

Rouge pour Verratti

C’est dans ce contexte qu’a repris la seconde période. Déjà averti sur un carton jaune sévère, Marco Verratti en écope un second une minute après être revenu sur le terrain après la pause. L’Italien est expulsé (46e) et les Parisiens devront jouer 45 minutes réduits à 10 alors qu’ils ne mènent que d’un petit but. Gros coup dur pour les hommes de Laurent Blanc. C’est Lavezzi qui fera les frais du premier changement de l’entraîneur parisien, remplacé quelques instants plus tard par Adrien Rabiot (49e). Si les joueurs de l’Olympiacos sont les plus incisifs alors sur la pelouse du Parc des Princes, dominant logiquement la possession du ballon grâce à leur supériorité numérique, les Rouge et Bleu continuent néanmoins de se créer des occasions, à l’image de d’Ibrahimovic, sur un coup franc cadré mais détourné par le portier grec (51e), puis en envoyant son tir au-dessus de la transversale (60e).

Les fautes s’accumulent, l’énervement aussi, tout comme les déchets techniques de la part de la défense parisienne, qui perd trop de ballons à cet endroit du terrain, donnant quelques offrandes aux Grecs, mais qui ne parviennent alors pas à concrétiser quelques uns de ces cadeaux. La sortie d’Ibrahimovic, fatigué après avoir fourni un gros travail défensif pour son équipe, est ovationnée par le public parisien (78e). Laurent Blanc décide à ce moment-là de faire entrer Marquinhos, pour renforcer sa ligne arrière en difficulté et permettre aux ailiers de monter. Ils n’en auront pas vraiment le temps. Manolas vient doucher les espoirs parisiens sur un corner repris en deux temps (1-1, 80e). Si la qualification n’est pas alors remise en jeu car un nul suffisait au PSG pour accéder à la suite de la compétition, les Parisiens ont été dans le dur pour les dix dernières minutes de cette rencontre.

PSG-Olympiacos : Une victoire arrachée au mental

Une fin de match de folie

Mais la force de caractère de cette équipe parisienne version 2013-2014 aura finalement raison des Grecs. Alors que Cavani continue de tenter de créer des occasions, il est averti pour une faute vraiment peu évidente. Excédé, il exprime sa colère, écopant d’un carton jaune, pour ce joueur d’ordinaire assez discret et respectueux du jeu. La rentrée de Lucas, quelques instants avant le carton de Cavani, à la place de Matuidi au lieu de Motta, car l’international français ne se sentait pas bien, apporte un peu de feu dans les ultimes minutes. Et ce sera l’Uruguayen qui sera récompensé de ses efforts offensifs autant que défensifs.

Lancé par Marquinhos dans la profondeur, Cavani s’infiltre dans la surface et parvient cette fois à trouver la faille devant Roberto Jimenez (2-1, 90e). Le n°9 inscrit là, à la toute fin du temps réglementaire, le but de la victoire qui assure la qualification avec les honneurs pour les Parisiens. Le stade explose alors de joie. Et la célébration du but de l’ancien Napolitain est à la mesure du mental affiché par les hommes de Laurent Blanc pour renverser une situation en leur défaveur. Les trois dernières minutes du temps additionnel se terminent dans la folie d’une soirée de Ligue des champions qui se termine bien. Maxwell, Cavani et consorts restent quelques instants dans le rond central pour remercier leur public de les avoir soutenu jusqu’au bout.

Rédigé par Apa_85 (au Parc des Princes)

Publié dans #Ligue des champions, #Olympiacos, #Ibrahimovic, #Cavani, #Laurent Blanc, #Verratti, #Parc des Princes, #Sirigu

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